Après la Seconde Guerre mondiale, la Belgique fait face à une pénurie de charbon.
Afin de répondre aux premiers besoins, la Belgique commence par utiliser les prisonniers de guerre allemands (qui étaient près de 46 000 dans les mines). Cela ne suffit pas et les « inciviques » du plan Van Acker viennent s'ajouter aux mineurs belges et aux prisonniers de guerre allemands.
La fin de la guerre, des mines pénitentiaires...
En janvier 1946, sept mines pénitentiaires ouvrent. Cependant, en mai 1947 avec la libération des prisonniers de guerre allemands, l'effectif des mineurs est insuffisant, aggravé par le fait que les Belges ne descendent plus à la mine et quittent cette profession.
En réponse à cette nouvelle pénurie, le gouvernement belge fait appel à des travailleurs étrangers. Le potentiel de main-d’œuvre d'Europe de l’Est n'étant plus disponible, du fait de la division de l'Europe en deux blocs, des Italiens vont être sollicités pour travailler dans les mines.
1946, un protocole d'accord entre la Belgique & l'Italie
Le 23 juin 1946, un protocole d'accord est signé entre la Belgique et l'Italie qui est dans une situation sociale délicate. L'accord prévoit l'arrivée de 50 000 Italiens avec en contrepartie l'exportation vers l’Italie de « 200 kg de charbon par mineur et par jour ». Les besoins continuent toutefois à augmenter et des contingents sont formés.
«Au cours des années de conclusion des différents accords bilatéraux entre l'Italie et la Belgique, tels que le protocole du 23 juin 1946 et le protocole du 11 décembre 1957, les immigrés italiens se dirigent vers les mines de charbon belges : environ 24 000 en 1946, plus de 46 000 en 1948. Pour convaincre les gens d'aller travailler à la mine en Belgique, l'Italie est couverte d'affiches roses ne présentant que les avantages découlant du travail de mineur : hauts salaires, voyages charbonniers et ferroviaires gratuits, allocations familiales, congés payés, retraite anticipée.
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